Les Saoudiens sommés de tirer à vue à la frontière irakienne

Les gardes-frontières Saoudiens ont reçu l'ordre de tirer à vue sur tout intrus après une attaque, le 5 janvier, au cours de laquelle trois militaires, dont un général, ont été tués à la frontière Irakienne, a annoncé lundi un porte-parole.

« Nous n'allons négocier avec personne », a prévenu le général Mohammed Al-Ghamdi, porte-parole des gardes-frontières Saoudiens, ajoutant : « Nous leur tirerons dessus directement, sans sommation ».

Les officiers de sécurité du côté Irakien de la frontière ont été informés de cette procédure, a-t-il précisé.

Selon les autorités de Ryad, les quatre assaillants de nationalité Saoudienne ont également trouvé la mort le 5 janvier en tentant d'entrer dans la région d'Arar (nord-est). Deux d'entre eux ont actionné les charges explosives qu'ils transportaient.

Le général Ghamdi a dit qu'il ne savait pas si les terroristes appartenaient au groupe Etat islamique mais, selon lui, ils arrivaient en provenance de l'Irak et ont essayé d'entrer par un point de passage officiel.

Toujours d'après ce porte-parole, les intrus avaient pour objectif de frapper une cible ailleurs dans le royaume car, a-t-il dit, on a retrouvé sur eux des milliers de dollars en billets.

 Craignant pour sa sécurité, l'Arabie saoudite a inauguré, en septembre, la première phase d'une barrière de protection et d'un système de surveillance électronique prévu sur 900 kilomètres dans le désert à sa frontière septentrionale. 

Monde, Asie