Les importations des céréales (blé, orge et maïs) se sont établies à 3,54 milliards de dollars (mds usd) en 2014, contre 3,16 mds usd en 2013, soit une hausse de près de 12%, a appris l'APS auprès des Douanes algériennes.
Les quantités d'importations des céréales ont également connu une tendance haussière de près de 22,4% avec 12,3 millions de tonnes des céréales en 2014, contre 10,04 millions de tonnes l'année d'auparavant, précise le Centre national de l'informatique et des statistiques des douanes (Cnis).
Par catégorie de céréales, les importations de blé (tendre, dur et semences) ont atteint 2,37 mds usd contre 2,12 mds usd sur la même période de comparaison, en hausse de 11,7% en valeur, relèvent les Douanes.
Les quantités ont également connu, en 2014, une augmentation de 17,5 % totalisant 7,41 millions de tonnes, contre 6,31 millions de tonnes.
Cette hausse a été tirée essentiellement par une hausse de plus de 80% des importations de blé dur.
En effet, les importations de blé dur ont atteint 784,01 millions usd (pour une quantité de 1,978 million de tonnes en 2014), contre 434,03 millions usd (1,09 million de tonnes) l'année d'avant.
La facture des céréales reste aussi alourdi par les achats de blé tendre malgré leur tendance baissière durant 2014.
En effet, les importations algériennes de blé tendre sont estimées à 1,58 md usd (quantité de 5,438 millions de tonnes), contre 1,68 md usd (5,213 millions de tonnes), reculant de 5,8% en valeur, selon les Douanes.
Pour les autres types de céréales, les importations de l'orge ont augmenté à près de 196,6 millions de dollars pour 770.222 tonnes, contre 152,3 millions de dollars pour 514.798 tonnes, en hausse de plus de 29% en valeur, détaille le Cnis.
Les importations du maïs, qui ont aussi connu une augmentation de plus de près de 9,6% en valeur, ont atteint 977,13 millions de dollars pour 4,108 millions de tonnes en 2014, contre 891,78 millions de dollars pour 3,218 millions en 2013.
A rappeler que la production céréalière nationale de la campagne 2013-2014 a reculé de 30% par rapport à la saison précédente en s'établissant à 34 millions de quintaux contre 49,1 millions de quintaux durant la campagne 2012-2013.
Dépendante, entre autres, des conditions climatiques, la production céréalière ne cesse de reculer depuis les rendements record enregistrés lors de la campagne 2008-2009 avec une production de 61,2 millions de quintaux.