Une Conférence qui "se penchera sur l'élaboration d'un projet de protocole additionnel à la convention sur le terrorisme" sera prochainement organisé à Alger a déclaré le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.
Interrogé en marge de la rencontre avec les ambassadeurs des pays de l'Union européenne (UE), le ministre délégué a souligné, à cet effet, que la lutte antiterroriste constitue un "axe majeur" de la diplomatie algérienne, car a-t-il dit, le retour à la stabilité et à la sécurité est "un impératif pour la relance du développement économique et social et pour la consolidation des processus de démocratisation en cours dans nos pays".
Lors de cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre des "échanges réguliers" entre l'Algérie et les pays de l'UE, M. Messahel a évoqué, par ailleurs, les derniers développements de la situation dans la région du Sahel et du Maghreb. Il a, ainsi, rappelé le rôle que joue l'Algérie, en sa qualité de chef de file de la médiation internationale pour le règlement de la crise au Mali, précisant, à ce propos, qu'"un règlement, pour être durable, doit préserver l'unité et l'intégrité territoriale du pays et définir les règles d'une gouvernance rénovée à même de relancer le développement économique et social du pays".
S'agissant de la crise libyenne, M. Messahel a souligné que "l'Algérie, à la demande des frères libyens, déploie des efforts pour rapprocher les points de vue des parties et préparer les conditions d'un dialogue inclusif, à l'exclusion des groupes terroristes reconnus en tant que tel par l'ONU".
L'objectif, a-t-il dit, est de "parvenir à une solution politique consensuelle qui préserve l'unité, l'intégrité territoriale du pays et la cohésion du peuple libyen et ouvre la voie à la mise en place des institutions chargées de gérer la transition".