Le spectre de la grève plane visiblement toujours sur le secteur de l’Education. Les syndicats menacent de relancer leur mouvement de protestation le 24 février prochain. La réunion qui a regroupé, jeudi passé, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, et les dirigeants des syndicats du secteur s’est soldé par un échec.
Les syndicats ont refusé de signer le procès-verbal proposé par la ministre de l’Education et qui contient une proposition à l'adhésion à une charte d’éthique et de stabilité. Le blocage persiste toujours.
Nouria Benghebrit, qui appelle les syndicats à la raison, affirme que la révision du statut particulier des enseignants et l’amélioration des conditions de l’enseignement sont tributaires de la stabilité du secteur.
Désormais, un compromis doit absolument être trouvé entre les deux parties pour dégeler cette situation de blocage. Dans le cas contraire, une commission d’arbitrage doit intervenir. Une solution que propose, Djamel Abdelkader, expert en relations de travail.
