Raconter un drame social à travers le vécu de trois générations de personnages d’une même famille algérienne, c’est l’histoire du film Jai 50 ans, du réalisateur algérien Djamel Azizi, qui participe actuellement à la 24e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO 2015).
« Les personnages dans ce film, il y en a trois. Le premier c’est le grand-père, sans sa canne, il ne peut pas marcher parce qu’il boite. Victime de la guerre de libération, il est invalide. Le second, c’est le père, qui a 50 ans, et cadre militaire. Il a été lui aussi victime d’un attentat lors la décennie noir et il est sur une chaise roulante. Il reste la troisième personne, le gamin de 12 ans, qui aime jouer au football et c’est le seul qui peut faire quelque chose avec ses pieds », explique Djamel Azizi.
« Chacun ses préoccupations, ses doutes et ses démons. Cependant, 50 ans forme une vie et la vie ne s’arrête pas à cet âge-là », dira-il. C’est l’ambition de Djamel Azizi avec son film « J’ai 50 ans ».