Dans la perspective de la concrétisation d’un processus de paix en Libye, Alger abrite, depuis mardi, une rencontre des principaux partis et personnalités politiques de ce pays, en coordination avec l’organisation des Nations Unies.
La correspondante de chaine 3 de la Radio Algérienne signale avoir constaté une prise de conscience au sein des participants à parvenir à une cessation des hostilités dans ce pays meurtri, en faisant, de part et d’autre, des concessions.
Approché, l’avocat, Ahmed Djomaâ, ancien vice-président du Congrès général de Libye, considère que tous les efforts des parties doivent converger vers un arrêt des hostilités et la préservation des constantes nationales qui doivent, dit-il, « constituer la base du dialogue ». « Nos priorités, indique-t-il, sont l’unité de la Libye, la lutte contre le terrorisme, l’arrêt de l’effusion de sang et un accord conduisant à la constitution d’un gouvernement d’Union nationale ».
Il faut le dire, la tâche de la médiation s’avère difficile, la fracture existant entre les parties siégeant à Tobrouk et celles installées à Tripoli est « très grande», signale la journaliste.
Intervenant sur la chaine 3 de la Radio et ciant l’apport de l’Algérie au règlement des crises politiques en Tunisie puis, tout récemment, au Mali, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reconnu que la question Libyenne est autrement « plus complexe », assurant toutefois que la vision de l’Algérie vis-à-vis de sa résolution « l’emportera ».
Bernardino Leone le représentant de l’ONU à ces pourparlers a estimé, pour sa part que deux choix s’offrent aux négociateurs Libyen : soit la conclusion d’un accord de paix, soit « la destruction ».
Il a ajouté que son organisation attendait beaucoup de ceux qui s’engagent « dans ce long processus » au bénéfice de « l’unité et de la démocratie » en Libye.