Le président de l'Assemblée nationale du Liban, Nabih Berri, a déclaré vendredi que son pays était prêt à accueillir le dialogue entre les parties ennemies du Yémen, car "c'est le seul moyen de mettre fin à la crise".
Dans une interview avec le journal panarabe "Sharq al-Awsat", M. Berri a affirmé qu'il a "suggéré dernièrement que le Sultanat d'Oman prenne l'initiative de proposer une solution à la crise yéménite, ce dernier étant en bons termes avec les différentes parties au Yémen".
Il a aussi exprimé son soutien à la proposition saoudienne que le dialogue soit tenu par n'importe quel pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG).
Il a ajouté que "la crise au Yémen va mettre en danger la sécurité du Golfe persique, et c'est ce que tout le monde cherche à éviter, toute escalade supplémentaire pouvant mener à l'inconnu".
Il a souligné qu'"en cas de refus de tenir les discussions à Oman par toutes les parties, qu'on les laisse engager le dialogue n'importe tout, à Riyadh, Mascate, ou Alger, la chose importante étant qu'ils engagent le dialogue, car ce qui est en jeu est le sauvetage du Yémen".
M. Berri a aussi indiqué que la crise au Yémen a affecté le gouvernement libanais qui se trouvait à l'aube d'une crise, mais les efforts des parties locales ont mené à un apaisement de la situation, ce gouvernement dirigeant le pays en l'absence du président".
Une coalition menée par l'Arabie saoudite a lancé des attaques aériennes contre les rebelles Houthis au Yémen dans un effort de restaurer le gouvernement légitime du président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi.