«Je suis favorable à la consécration de la langue Amazighe comme deuxième langue officielle», a déclaré Farouk Ksentini, Président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), à l’occasion de la célébration du 35ème anniversaire du printemps berbère.
Invité de la rédaction de la radio Chaine 3, Me Ksentini a estimé que la promotion de cette langue comme deuxième langue officielle du pays dans la prochaine Constitution «apportera à plus», «car, explique-t-il, je considère que c’est une culture et une langue dont il ne faut pas nous séparer et qu’il faut élever au rang qu’elles méritent».
Me Ksentini, qui a défendu l’officialisation de la langue Amazighe lors des deux consultations sur la révision de la Constitution, n’a pas manqué de réitérer sa proposition dans son rapport qu’il a récemment remis au chef de l’Etat.
Durant cet entretien le président de CNCPPDH est également revenu sur la situation des droits de l’Homme en Algérie, sur les victimes du terrorisme ainsi que sur la peine de mort.