Un puissant séisme de 7,8 de magnitude a violemment secoué, samedi, le Népal et jusqu’à des pays limitrophes, à l’exemple du nord de l’Inde, de la Chine et du Bengladesh causant, selon un bilan provisoire, plus de 2.000 morts et 4.700 blessés.
« Le bilan a atteint 1.170 tués », avait, auparavant, annoncé le porte-parole de la police Népalaise Kamal Singh Bam. Plusieurs dizaines de personnes seraient également mortes ou ont été blessées des suites de séisme, en Inde et en Chine.
En Inde, les autorités ont fait état de 53 morts, en majorité dans l'Etat oriental du Bihar. Dix-sept personnes ont, d'autre part, touvé la mort au Tibet, selon la
presse officielle Chinoise.
« On essaie d'évaluer l'ampleur de la catastrophe », a confié un responsable de l'ONG Médecins du Monde, de très nombreuses personnes n’ayant pas encore été dégagé des ruines de leurs habitations. .
Le tremblement de terre a provoqué l'effondrement de la tour historique de Dharhara, l'une des attractions touristiques de la capitale du Népal, Katmandou où plus d’une dizaine de corps ont été extraits des ruines, peu après.
Des neuf étages de cette tour surmontée d'un minaret de bronze, datant du XIXe siècle, il ne reste plus que des décombres.
Au lendemain de ce séisme dévastateur, une violente réplique de magnitude de 6,7 a secoué le pays et les pays du voisinage, a annoncé l'Institut Américain de géophysique (USGS).
Cette dernière secousse a frappé une zone située au nord-ouest de Katmandou, non loin de la frontière Chinoise, a précisé cette source. Elle a été ressentie jusqu'au mont Everest, le plus haut sommet du monde, selon des alpinistes sur place.