Le procès de l’affaire Khalifa Bank se poursuit jeudi au tribunal criminel de Blida par l’audition, pour la deuxième journée consécutive, du principal accusé, Rafik Abdelmoumene Khalifa.
Abdelmoumene Khalifa est poursuivi pour plusieurs chefs d’inculpation, dont "l'escroquerie, association de malfaiteurs, vol qualifié, faux et usage de faux en écriture bancaire et en officiel, abus de confiance, détournement de fonds et banqueroute organisée".
Au premier jour de son audition par le président du tribunal, Rafik Abdelmoumene Khalifa a répondu, en premier lieu, au chef d’accusation de falsification, ainsi que sur les dessous de création et de gestion de la Khalifa Bank.
A ce sujet, le prévenu a nié avoir falsifié deux contrats de garantie de sa villa à Hydra et de son local à Chéraga, ainsi que leur utilisation pour acquérir ladite banque, étant donné que les documents ne contenaient pas sa griffe.
Acculé par le juge, l'accusé a, néanmoins, avoué n’avoir pas informé la Banque d’Algérie du changement des statuts de celle-ci en septembre 1998, soit trois moins seulement après le début de ses activités et ce, à la suite de la démission de son ex-PDG, Kassit Ali, ce qui représentait une infraction à la réglementation en vigueur, lui avait signifié le juge.
Tout au long de la journée de mercredi, le principal prévenu dans cette affaire a nié les faits qui lui sont reprochés, affirmant la "bonne santé financière" des sociétés qu’il détenait.
Le procès après cassation de l'affaire Khalifa Bank s’est ouvert lundi au tribunal criminel de Blida, huit années après le premier procès en janvier 2007 au niveau du même tribunal. APS