La vice-présidente du FCE, Nacéra Haddad, souhaite voir les entreprises publiques s’ouvrir au capital privé

La diminution de la pression fiscale sur les entreprises et la dépénalisation de l’acte de gestion « dans les meilleurs délais », sont quelques uns des aspects abordés, lundi, par la vice-présidente du Forum des chefs d’entreprises (FCE), à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne.

Figurant parmi la cinquantaine de propositions que le FCE entend soumettre, prochainement, au gouvernement, Mme Nacéra Haddad estime que ces dernières sont à même d’améliorer substantiellement la compétitivité de l’entreprise et de son outil de production.

De la restructuration industrielle, l’invitée déclare attendre une stratégie destinée à identifier les dirigeants de filières ainsi qu’une mise à niveau de celles-ci « pour se placer à l’export et se substituer aux importations ».  

Démentant que son organisation ait recommandée de privatiser les entreprises publiques, l’intervenante explique que ce qui est proposé c’est que celles-ci s’ouvrent au capital privé.

Amenée à s’exprimer sur la manne financière détenue par les opérateurs de l’informel, estimée globalement à quelque 40 milliards de dollars, Mme Haddad propose de rendre l’acte d’entreprendre « plus attractif » et à instituer des mesures « innovantes », pour amener les personnes à déclarer les biens qu’ils possèdent au pays ou à l’étranger.

L’institution d’un Emprunt public serait, selon elle, un autre moyen de ramener l’argent circulant dans la sphère informelle vers l’économie.

La représentante du FCE déclare, par ailleurs, souhaiter voir les entreprises se rapprocher au plus près de l’université et de la formation professionnelle pour booster la création d’emploi.

 

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