Soupçonnés de corruption, six fonctionnaire de la Fédération internationale de football amateur (FIFA) ont été arrêtés, mercredi, à Zurich à la demande des autorités Américaines, ont indiqué les autorités Suisses.
Le ministère Suisse de la Justice a indiqué que des représentants de médias et de sociétés de marketing sportifs sont soupçonnés d’avoir versé des fonds à de hauts fonctionnaires, dont des délégués de la Fédération Internationale de Football (FIFA), contre des droits médiatiques et de marketing de compétitions organisées aux Etats-Unis et en Amérique Latine.
Selon les autorités Helvétiques, les personnes interpellées auraient acceptées des dessous-de-table d'un montant de plusieurs millions de dollars depuis les années 1990 à nos jours.
Dans une procédure distincte, le parquet Suisse a annoncé avoir saisi des documents électroniques au siège de la Fifa à Zurich, au titre d’une procédure pénale engagée contre X pour soupçon « de blanchiment d'argent et de gestion déloyale » entourant les attributions des Coupes du monde de football de 2018 et 2022.
Le New York Times a révélé que les accusations de corruption visent une dizaine de personnes, dont Eduardo Lio, du Costa Rica, dont certaines parmi elles, précise le journal, se trouveraient hors du territoire Suisse et pourraient faire l’objet d’une demande d’extradition vers les Etats-Unis.
Parmi les autres dirigeants soupçonnés figurent, aussi, Jeffrey Webb des Iles Caïman, Eugenio Figueredo de l’Uruguay et Jack Warner de Trinidad et Tobago, un ancien membre du comité exécutif, déjà impliqué dans de nombreuses affaires de corruption.
Une porte-parole de la Fifa a fait savoir que l’organisation cherchait à clarifier les raisons de ces arrestations annonçant qu’une conférence de presse était convoquée au siège de la fédération.
Ces retentissantes arrestations sont intervenues à deux jours de l'élection à la présidence de la Fifa, pour laquelle Joseph Blatter, âgé de 79 ans et à la tête depuis 1998, entend briguer un cinquième mandat.