Séisme en Algérie : élaboration d'un réseau d'alerte et une cartographie pour évaluer les dangers

Le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG)  planche sur l'élaboration d'un réseau d'alerte rapide et une cartographie "officielle détaillé" pour évaluer les dangers des séismes en Algérie et dont le nombre est estimé à 1400 par semaines dont 80% ne sont pas ressentis par la population, a révélé jeudi cet organisme scientifique.

La cartographie portera "en détail" sur toutes les wilayas du pays en particulier celles situées au nord, région la plus exposée au séisme en Algérie, a indiqué le directeur du centre, Chaouech Yelles, dans un exposé présenté à l'occasion de la visite d'inspection du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locale, Noureddine Bedoui au centre.

L'intensité de l'activité sismique en Algérie "est faible mais peut parfois être forte", a indiqué M. Yelles, ajoutant qu'après le séisme d'El Asnam (Chlef actuellement) en 1980 d'une magnitude de 7,3 sur l'échelle de richter, trois tremblements de terre de forte intensité ont été enregistrés dont celui de Boumerdes en 2003 de magnitude de 6,8 degrés.

Le directeur du CRAAG estime que le séisme de Boumerdes pourrait être à l'origine des secousses qui frappent de temps à autre Alger et ses environs s'appuyant dans ce constat sur son impact sur le mouvement des plaques tectoniques dans la région selon les recherches réalisées par le CRAAG dans ce sens.

Il a indiqué dans le même contexte que le calendrier des projets futurs du centre porte également sur la réalisation de deux télescopes dans les régions d'El Hoggar et des Aurès.

APS

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