Après la réponse officielle de l’Etat algérien, via le communiqué du ministère des Affaires étrantgères rendu public hier, au rapport du secrétariat américain et relatif aux droits de l’Homme, en 2014 dans le monde, d’autres personnalités de la société civile réagissent. Les spécialistes s’interrogent sur la légitimité et les visées dudit rapport.
«On n’attend pas beaucoup des Américains et même des Européens, lorsqu’on sait que des violations sont perpétrées au quotidien par l’Etat d’Israël contre le peuple palestinien, sans aucune réaction de ces grandes puissances», déclare Me Yahia Cherif Slimane, avocat auprès de la Cour suprême et membre associé de l’Académie internationale, sur les ondes de la radio Chaine 3.
Pour étayer davantage ses propos, Me Yahia Cherif Slimane rappelle des événements historiques et évoque, entre autres, la répression du peuple sahraoui qui aspire uniquement à la liberté. Ces grandes puissances, dénonce-t-il, «ne se soucient guère du genre humain lorsqu’il ne s’agit pas de leur ressortissants ou des Etats vassaux».
De son coté, Me Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH), dénonce un rapport infondé qui ne reflète en rien la réalité vécue en Algérie. Ksentini se demande, également, «comment les Etats-Unis, qui se considèrent en guerre contre le terrorisme, s’attaquent à des institutions étatiques qui ont combattu et continuent de combattre ce fléaux ?».