La mise en branle d'une stratégie nationale sur les nanotechnologies et les nanosciences destinée à combler le retard de l’Algérie dans ces domaines de pointe a été soulignée, dimanche soir à Alger, par des spécialistes en la matière.
Cette stratégie devrait être élaborée au sein d'un centre de recherche où travailleront en synergie des chercheurs, économistes, biologistes, informaticiens, mathématiciens et médecins, ont expliqué ces spécialistes lors d'un débat organisé au forum du journal Liberté.
Le Dr Farid Benyahia, ingénieur consultant sur les applications de ces technologies dans les domaines économique et industriel, souligne la nécessité de créer ce centre de recherche pour permettre à l'Algérie de se mettre au diapason des pays développés.
Il propose que ce centre puisse rassembler toutes les compétences Algériennes, dont ceux de la diaspora à l’étranger, pour réfléchir aux moyens d'introduire ces nouvelles technologies en Algérie et la préparer ainsi « à une nouvelle ère ».
Il explique qu'il y aura, pour les spécialistes en prospective et études stratégiques, « des difficultés et des défis technologiques à surmonter mais également des attentes et espoirs infinis suscités par cette technologie ».
Le professeur et chercheur en médecine, Kamel Sanhadji, souligne que les nanotechnologies sont susceptibles d’être appliquées dans de trèsnombreux domaines dont la biologie, la médecine, la chimie et la physique.
Spécialiste des applications dans le domaine médical et le traitement des pathologies lourdes ce praticien relève que les nanosciences et les nanotechnologies représentent des domaines pour lesquels la recherche est en pleine expansion.
Grâce aux nanotechnologies, explique-t-il, des puces intelligentes pourront permettre d’effectuer des diagnostics précis de maladies par l’intermédiaire de micro-caméras introduites à l’intérieur du corps humain.