"Je ne peux garantir qu'il n'y aurait pas de grève" c’est la là déclaration de la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, faite lors d'un point de presse organisé, dimanche à Alger, en marge de la conférence régionale sur l'évaluation des résultats des examens dans les wilayas du nord et des Hauts plateaux.
Une nouvelle fois, la ministre de l'Education nationale Benghebrit a réitéré sa disposition à résoudre tous les problèmes soulevés par les syndicats du secteur en vue de meilleurs résultats.
A une question de savoir si la ministère prévoyait une année scolaire 2015-2016 sans grèves, le ministre a répondu, "Je ne peux garantir qu'il n'y aurait pas de grève toutefois je m'engage à résoudre tous les problèmes soulevés par les syndicats en vue de meilleurs résultats".
Elle a également rappelé que "les réunions avec les syndicats sont régulières" et qu'elle rencontrera les syndicats la fin août.
"L’enseignement en langue arabe est incontestable"
Profitant de cette occasion, la ministre a réaffirmé que l'"enseignement en langue arabe est incontestable et qu'il ne faut pas tromper la société" assurant que la problématique qui se pose est "comment maîtriser la langue arabe enseignée".
La conférence nationale sur l'évaluation de la mise en œuvre de la réforme de l'école, a-t-elle poursuivi, avait "préconisé la maîtrise des compétences des langues dont celles de la langue arabe enseignée et la promotion de l'enseignement préscolaire en vue de permettre à l'enfant d'acquérir un bon bagage linguistique".
"Il ne faut pas tromper la société concernant cette problématique et nous devons ouvrir un débat sur l'optimisation de l'enseignement des langues de base dont la langue arabe enseignée", a indiqué Mme Benghebrit.
"Il n'y a aucun problème concernant les enseignants de la langue amazighe"
Concernant l'enseignement de la langue amazighe dans 20 wilayas du pays à partir de la prochaine rentrée scolaire 2015/2016, la ministre de l'Education nationale a affirmé qu"'il n'y a aucun problème concernant les enseignants de la langue amazighe".
Elle a démenti l'annulation des épreuves de certaines matières à l'instar de l'éducation islamique et de la géographie, soulignant qu'il s'agit de recommandations appelant à des épreuves anticipées pour certaines matières.
"Il n'y a pas de manque d'enseignants des langues étrangères au sud du pays, mais plutôt des absences répétées. Nous examinerons cette question avec la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS)", a-t-elle dit.
Parmi les propositions soumises par les directeurs de l'éducation de certaines wilayas figure "la révision de l'emploi du temps des cours dans certaines wilayas dont celles du sud du pays", a-elle- ajouté.