A l'approche de l'organisation d'une journée « Tel- Aviv sur Seine », jeudi dans la capitale Française, organisée par la maire, Anne Hidalgo, les levers de boucliers se multiplient pour dénoncer cette initiative.
La polémique se dessine depuis ce week-end avec une pétition en ligne réclamant l’annulation de cette décision, des opposants faisant valoir un contexte particulièrement mal choisi, après la mort récente d'un bébé Palestinien brûlé vif dans un attentat perpétré par des colons Israéliens.
La première salve a été tirée par une élue de Paris, Danielle Simonnet du Parti de Gauche, qui dénonce « le cynisme et l'indécence » d'une telle journée, « tout juste une année après les massacres sur la Bande de Gaza par l'Etat et l'armée Israélienne et alors que le gouvernement Israélien intensifie sa politique de colonisation avec les drames que l'on connaît ».
Une pétition réclamant l'annulation de la journée, dans laquelle les signataires expriment leur consternation, a déjà recueilli près de 12.000 signatures, lundi à la mi-journée. Le débat est également très vif sur les réseaux sociaux.
La Mairie de Paris, qui maintient jusqu'à nouvel avis le rendez-vous du 13 août sur les bords de Seine, appelle à éviter « l'amalgame » entre la politique « brutale » du gouvernement Israélien et Tel- Aviv.