Le Conseil de sécurité de l'ONU a appelé jeudi au calme et au maintien du statu quo sur l'esplanade des Mosquées, dans la Vieille ville d'El Qods occupée, après trois jours d'attaques israéliennes contre la mosquée d'Al Aqsa.
Dans une déclaration unanime, les 15 membres du Conseil ont "exprimé leur vive inquiétude à propos de l'escalade des tensions" sur l'esplanade des Mosquées, dans la Vieille ville d'El Qods occupée.
Ils appellent à "faire preuve de retenue et à s'abstenir d'actions ou de discours provocateurs et à maintenir le statu quo historique (sur l'esplanade) en paroles et en pratique".
Ils réclament "le plein respect des lois internationales et des droits de l'Homme" et exhortent "toutes les parties à coopérer pour apaiser les tensions et décourager la violence sur les lieux saints".
Les forces d'occupation israéliennes sont entrées dimanche dans la mosquée Al-Aqsa dans la vieille ville d'El Qods occupée en vue de la vider de ses fidèles à quelques heures de la célébration de la nouvelle année juive.
Mardi, les forces d'occupation ont poursuivi leurs incursions pour la troisième journée consécutive dans la mosquée Al-Aqsa provoquant d'énormes dégâts matériels. Dans la matinée, des policiers israéliens, appuyés par des responsables et collons, ont fait irruption depuis la porte Magharba dans la mosquée et tiré sur des fidèles avec des bombes lacrymogènes et des grenades assourdissantes.
La veille, au moins sept fidèles ont été arrêtés violemment par des éléments relevant des unités spéciales israéliennes, un autre a été blessé à l'œil par une balle en caoutchouc.
Les forces d'occupation israéliennes ont expulsé, pour la première fois, la garde jordanienne positionnée sur l'esplanade des Mosquées et arrêté le directeur de la mosquée, lors de leur attaque contre ce troisième lieu saint de l'islam.
Cette nouvelle escalade a été condamné par nombre de pays dont l'Algérie et par le président Mahmoud Abbas appelant "le monde arabe et musulman, ainsi que la communauté internationale à s'atteler immédiatement à faire pression sur Israël pour qu'il cesse ses tentatives perpétuelles de judaïser la mosquée Al-Aqsa".
Le Parlement arabe a également dénoncé une "politique terroriste" d'Israël contre la mosquée Al Aqsa.