La première rame de tramway assemblée à l’usine Cital d'Annaba est sortie mardi des lignes de montage, au cours d’une cérémonie organisée en présence des autorités locales et de représentants des entreprises partenaires.
L’usine Cital qui s'impose en tant que nouveau fleuron de l'industrie algérienne, fruit d'un partenariat tripartite entre l'Entreprise de constructions de matériels et d'équipements ferroviaires (Ferrovial), l'Entreprise du métro d'Alger (EMA) et la société française Alstom pour l’assemblage la maintenance de tramways "Citadis", avait été inaugurée le 12 mai dernier par le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra en présence de son homologue français Laurent Fabius.
Au cours du déplacement symbolique de la première rame, effectué sur une voie ferrée aménagée dans l’enceinte de l’usine, le wali d’Annaba, Youcef Chorfa a reçu des explications détaillées sur tramway assemblé à Annaba ainsi que sur le taux d’évolution attendu en matière d’intégration et de développement d’un tissu économique et industriel ferroviaire à Annaba.
A ce jour, 29 rames ont été assemblées dans cette usine dans le cadre d’un plan de charge portant sur un total de 213 rames de type "Citadis", avant l’assemblage, dans une seconde phase, de 50 pour cent des rames de tramway prévues dans le cadre du programme national algérien, a-t-on indiqué, précisant que les rames destinées à Constantine et Oran seront acheminées à partir de ce mois d’octobre.
Le plan de charge de l’usine, spécialisée également dans la maintenance des tramways, est assuré jusqu’à 2018 à raison de l’assemblage de 5 rames par mois, a-t-on également expliqué.
Par ailleurs, l’usine Cital Annaba, dans le cadre de son extension et de la diversification de ses activités, assemblera à partir de 2016 des autorails destinés à répondre au programme de développement du rail en Algérie.
Ces autorails, appelés ‘‘Coradia Liners’’ ont été conçues pour voyager sur les grandes lignes européennes ainsi que pour répondre aux contraintes de remplacement des matériels roulants inter-cités sur les grandes lignes françaises, a-t-on indiqué au cours de la cérémonie, soulignant que le ‘‘Coradia Liner’’ est issu d’un retour d’expérience de plus de 30 ans dans les trains à grande vitesse.
Electrique ou bi-mode (électrique et thermique), ce train peut circuler sur toutes les voies du réseau conventionnel à une vitesse de 200 km/h et peut accueillir jusqu’à 900 passagers. Pas moins de 17 trains de ce type seront assemblés à l’horizon 2017 pour le compte de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF), a-t-on fait savoir.
APS