Des travaux sous la forme d’une rencontre Tripartite ministérielle, destinés à examiner la situation en Libye, se sont ouverts lundi à Alger, en présence des représentants de l’Algérie, de l’Egypte et de l’Italie.
Destinés à examiner les modalités visant à hâter et à faire aboutir le processus de dialogue national inter-Libyen, ils regroupent le ministre des Affaires Maghrébine, de l’Union Africaine et de la Ligue Arabe, Abdelkader Messahel, le ministre des Affaires étrangères d'Egypte, Sameh Choukry et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale d'Italie, Paolo Gentiloni.
Durant leur rencontre, les trois ministres doivent procèder à l'évaluation des implications de « l'instabilité politique et sécuritaire dans ce pays sur son voisinage et dans la région en général ».
En avril dernier, l'Italie avait déjà abrité une tripartite ministérielle consacrée à la situation dans la région et à la lutte contre le terrorisme qui avait réuni ces trois ministres.
Deux commissions sont issues de ce groupe, la première présidée par l'Algérie, chargée des questions sécuritaires et la seconde présidée par l'Egypte, en charge des questions politiques.