Le monde célèbre, aujourd'hui, la journée mondiale des Droits de l’Homme alors que les Palestiniens et Sahraouis endurent chaque jour les atrocités infligés, par les colons respectifs, au su et au vu du monde entier observant leurs souffrances relayés par les médias internationaux qui en font matière d’informations.
Le Sahara Occidental subit encore le déni tacite et complice de la communauté internationale de ses droits à l’autodetermination tel qu’il est stipulé par des résolutions au nioveau des instances internationales à leur tête l’ONU et l’UA. Les négociations, lancées dans un grand espoir d’aboutir, butent encore, voire biaisées par le Maroc qui excelle dans la fuite en avant.
Les visites marathoniennes de l’envoyé spécial du S.G de l’ONU, Christopher Ross, dans la région, souffrent toujours de la politique marocaine « d’un pas en avant, deux en arrière ». Une politique, aidée en cela par l’indifférence des puissances mondiales, veut imposer un statu quo à un peuple qui souffre le martyr chaque jour sous l’emprise d’une colonisation depuis 40 ans.
A rappeler que le S.G de l’ONU, Ban Ki-moon, est attendu début janvier pour une tournée dans la région afin de booster le processus d’autodetermination et relancer les négociations en panne depuis plus d’une année et demie.