Le président finlandais Sauli Niinisto a indiqué vendredi soir que l'idée de limiter le pouvoir de décision d'un pays semblait "assez excessive" en s'exprimant sur la décision de créer un corps de garde-frontières chargé de garder les frontières externes de l'Union européenne (UE) en cas d'urgence, selon des médias.
La Finlande a accueilli avec méfiance la proposition de créer un corps de garde-frontières chargé de garder les frontières externes de l'Union européenne (UE), en cas d'atteinte à la souveraineté, selon l'agence chinoise Chine Nouvelle.
Aux termes du plan élaboré jusqu'ici par la Commission européenne, les garde-frontières pourraient être déployés même sans l'accord des pays membres, ont rapporté vendredi les médias finlandais.
Le président finlandais Sauli Niinisto a indiqué vendredi soir que l'idée de limiter le pouvoir de décision d'un pays semblait "assez excessive".
La Finlande fait partie de l'espace Shengen et partage une longue frontière terrestre avec un pays non membre de l'UE, la Russie.
Dans une interview accordée à la radio nationale finlandaise, M. Niinisto a noté qu'à l'heure actuelle, tous les pays "ne sont peut-être pas capables de s'acquitter de leurs responsabilités".
Le président du Comité de Défense du Parlement finlandais Ilkka Kanerva, qui se méfie également de cette proposition, avait estimé que les pays de l'UE perdraient leur souveraineté en cas de litige frontalier.
L'opposition des deux tiers des pays de l'UE permettrait de bloquer ce plan, a indiqué le groupe de radiodiffusion finlandais Yle, citant des sources
à Bruxelles.
APS