Des participants à une journée d’études sur l’"image de la guerre de libération dans les médias", organisée au titre de la commémoration du 59ème anniversaire (16 décembre 1956) de la création de la radio secrète "Voix de l'Algérie combattante", ont souligné le rôle capital joué par cette dernière durant la guerre de libération nationale
"La radio secrète était un soutien de taille à la guerre de libération nationale, en dépit des multiples harcèlements, dont elle faisait l’objet de la part de la France coloniale, qui parasitait ses ondes, quand elle ne procédait pas, carrément, au bombardement de son siège", a estimé Dr. Amar Abderahmane de l’université d’Alger, lors de cette manifestation abritée par l’université Ali Lounici d’El Affroune, dans la wilaya de Blida.
Il a souligné, à cet effet, le rôle considérable de cette radio secrète dans le succès de la glorieuse révolution armée, ainsi que sa contribution dans la mobilisation du peuple et des moudjahidine, outre la transmission de la Voix de l’Algérie à l’étranger.
Le Pr. Medini Bachir a souligné dans son intervention "la force de l’impact de la voix d’Aissa Messaoudi chez les auditeurs, et sa contribution dans le relèvement du moral des éléments de l’Armée de libération nationale (ALN) et du peuple algérien en général".
Il a rappelé, à titre indicatif, la phrase du défunt président Houari Boumediene, à son propos, "la voix de Aissa Messaoudi représente la moitié de la Révolution algérienne".
Dans sa communication intitulée "l’image de la révolution algérienne dans les médias français", Dr Samia Ghasem de l’université de Blida a tenté de mettre en lumière les pratiques répressives de l’administration coloniale contre les journalistes français qui soutenaient la cause algérienne, notamment à travers les journaux l’Echos d’Oran et le Parisien.
Le Professeur Ait Baaziz Abdennour de l’université d’El Affroune a, quant à lui, abordé le traitement de la cause algérienne dans les médias européens, à travers une dizaine de journaux suisses et six allemands.
Ces journaux ont abordé différents sujets relatifs, entre autres, à la présence des dirigeants de la Révolution algérienne en Suisse, l’arrestation et le procès de Djamila Bouhired, et les intérêts économiques de la Suisse en Algérie, et l’impact de la Révolution.
Selon le chef du département des sciences humaines, Mohamed Cherif Sidi Moussa, cette rencontre vise à informer les étudiants sur le rôle de cette radio secrète en particulier, et les médias en général, dans le soutien à la révolution algérienne. APS