La 64eme anniversaire de la création de la Radio secrète : la voix de l’Algérie combattante

La Radio Algérienne célèbre ce mercredi le 64eme anniversaire de la création de la Radio secrète «Voix de l’Algérie libre et combattante». 62 ans après la première émission sous le slogan « Ici la Radio de l’Algérie libre et combattante, la voix du Front de libération s’adresse à vous, du cœur de l’Algérie ».

La chaine 3 a diffusé un reportage retraçant l’histoire de la création de la Radio secrète et les matériels utilisés. C’est une date historique hautement symbolique, à savoir la célébration du 64ème anniversaire de la création de la Radio secrète en tant que média de propagande et de soutien à la lutte armée pour la libération nationale, le 16 Décembre 1956. Depuis, la Radio Algérienne poursuit assidûment son processus de développement.

En présence de plusieurs figures de proue, à l’image du feu  ex-directeur général de la Radio algérienne, auteur et journaliste, Lamine Bechichi, la glorieuse épopée de la guerre de libération nationale a été l’œuvre de jeunes déterminés, fougueux et plein d’ardeur, décident de contrer la stratégie du colonisateur autrement que par les armes. Une autre arme, celle de l’information.

La première émission de la Radio secrète a eu lieu le 16 Décembre 1956 avec le slogan « Ici la Radio de l’Algérie libre et combattante, la voix du Front de libération s’adresse à vous, du cœur de l’Algérie».

Pendant les deux premières années, la révolution algérienne a eu recours à des émissions de radio des pays arabes, en particulier de la Tunisie et de l’Égypte pour faire parvenir sa voix au peuple algérien et au monde entier.

"La radio secrète était un soutien de taille à la guerre de libération nationale, en dépit des multiples harcèlements, dont elle faisait l’objet de la part de la France coloniale, qui parasitait ses ondes, quand elle ne procédait pas, carrément, au bombardement de son siège", a estimé Dr. Amar Abderahmane de l’université d’Alger.

Il a souligné, à cet effet, le rôle considérable de cette radio secrète dans le succès de la glorieuse révolution armée, ainsi que sa contribution dans la mobilisation du peuple et des moudjahidine, outre la transmission de la Voix de l’Algérie à l’étranger.

Le Pr. Bachir Medini a souligné dans son intervention "la force de l’impact de la voix d’Aissa Messaoudi chez les auditeurs, et sa contribution dans le relèvement du moral des éléments de l’Armée de libération nationale (ALN) et du peuple algérien en général".

Il a rappelé, à titre indicatif, la phrase du défunt président Houari Boumediene, à son propos, "la voix de Aissa Messaoudi représente la moitié de la Révolution algérienne".

Dr Samia Ghasem de l’université de Blida a tenté de mettre en lumière les pratiques répressives de l’administration coloniale contre les journalistes français qui soutenaient la cause algérienne, notamment à travers les journaux l’Echos d’Oran et le Parisien.

Le Professeur Abdennour Ait Baaziz de l’université d’El Affroune a, quant à lui, abordé le traitement de la cause algérienne dans les médias européens, à travers une dizaine de journaux suisses et six allemands.

Ces journaux ont abordé différents sujets relatifs, entre autres, à la présence des dirigeants de la Révolution algérienne en Suisse, l’arrestation et le procès de Djamila Bouhired, et les intérêts économiques de la Suisse en Algérie, et l’impact de la Révolution.

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