Le trafic ferroviaire a finalement repris ce dimanche. Après quatre (04) jours de grève les cheminots ont mis fin à leur grève entamée depuis mercredi dernier.
Les grévistes avaient notamment revendiqué la suppression des passages à niveau, suite à une collision, la semaine deniére, entre un train de voyageurs et un semi-remorque ,à hauteur d’un passage à niveau non gardé situé à la sortie Est d’Akbou, à 80 km à l’ouest de Bejaia. Un accident qui a causé la mort, sur le coup, de l'aide conducteur du train.
Cette reprise est survenue au lendemain de la réunion, samedi soir, entre la Direction générale de la SNTF et la Fédération nationale des cheminots. «La réunion nous a permis de débattre de la situation de l'entreprise, s'agissant notamment de la sécurisation du trafic et plus particulièrement des points singuliers que constituent les passages à niveau », a précisera, Abdelwahab Aktouche, assistant du Directeur général de la SNTF.
Vers la suppression de certains passages à niveau
La direction générale de la SNTF a décidé, entre autres mesures de la suppression de certains passages à niveau priorisés eu égard à leur "dangerosité" et leur remplacement par des passages "dénivelés", faisant savoir, à ce propos, l'existence de 1.500 passages à niveau à l'échelle nationale.
Il n'y aura plus de passages à niveau" dans les nouvelles lignes
Le représentant de la direction informe également qu'il "n'y aura plus de passages à niveau" dans les nouvelles lignes, alors que sur ceux existants déjà, certains pourraient être "maintenus suivant les caractéristiques de chaque zone, de leur visibilité, et des données du trafic ferroviaire".
« L’incivisme » citoyen est la cause principale des accidents
Notant que le caractère "dangereux" de ces passages n'est pas "propre" à l'Algérie, Aktouche a imputé les cas d'accidents qui y surviennent, essentiellement au "manque de respect" du code de la route et à "l'incivisme" citoyen, relevant la faiblesse de la marge de manœuvre dont dispose un conducteur de train pour éviter un accident.
Outre la question de la sécurisation du réseau ferroviaire, d'"autres points" ont été examinés lors de cette réunion, a indiqué le même responsable.