L'homme de culture et journaliste, Tahar Benaïcha, décédé samedi soir à Alger, a été inhumé dimanche dans la localité de Ghamra, commune de Guemmar (14 km d’El-Oued).
La prière funéraire s’est déroulée en présence du ministre de la Culture Azzedine Mihoubi qui a évoqué au terme de la cérémonie funéraire les qualités du défunt en qui, a-t-il dit, l’Algérie a perdu un homme qui a su parfaitement associer entre la pensée, l’Histoire, la littérature et le journalisme.
Dans un message de condoléances à la famille du défunt, le président de la République Abdelaziz Bouteflika a souligné que le défunt était une véritable encyclopédie, un journaliste sérieux et un illustre homme de culture.
"J'ai appris avec une profonde affliction le décès de l'illustre écrivain et homme de culture le professeur Tahar Benaïcha. Dans cette douloureuse épreuve, je vous présente mes sincères condoléances et l'expression de ma profonde sympathie, priant Dieu Tout Puissant de lui accorder sa Sainte miséricorde et de vous assister ainsi que l'ensemble de la famille culturelle", écrit le Président Bouteflika dans son message.
"Tahar Benaïcha était un journaliste sérieux et un illustre homme de culture qui s'intéressait à la littérature, au patrimoine et à la civilisation islamique. Il était une véritable encyclopédie et une référence pour les chercheurs".
"Je sais la douleur incommensurable provoquée par la disparition de Tahar Benaïcha chez ses proches, mais aussi chez toute une génération de chercheurs pour qui il était une référence", a ajouté le président de la République.
"La mémoire populaire algérienne est aujourd'hui orpheline et ne trouve sa consolation que dans les milliers d'articles produits dans des dizaines de titres de la presse depuis les années quarante et les programmes télévisés à travers lesquels il a fait découvrir des pans de l'histoire de la civilisation islamique en Europe, en Andalousie et en Afrique", a précisé le président Bouteflika.
"La disparition de Tahar Benaïcha nous incite à nous remémorer sa lutte de longue haleine dans la presse nationale aux côtés des géants qui ont mis leur plume au service de la libération, de l'indépendance et de la critique constructive", a ajouté le chef de l'Etat, précisant que pour l'Algérie "il n'y avait guère de différence entre la lutte par les armes et la lutte par la plume, les deux ayant frayé un chemin vers l'indépendance et la gloire de l'Algérie".
"En cette douloureuse épreuve qui est également la nôtre et face à cette peine immense que nous partageons, je ne puis que vous exprimer ma sympathie et ma compassion, en formant le voeu que les écrits du défunt soient perpétués par une relève tout comme il l'a fait avec ses prédécesseurs", a écrit le président Bouteflika.
"Puisse Dieu Tout-puissant accueillir le défunt en Son vaste paradis et assister les siens en cette pénible circonstance", a conclu le chef de l'Etat.