La joueuse de tennis algérienne Inès Ibbou a gagné six places au classement mondial juniors et pointe désormais à la 26e position de ce ranking, actualisé chaque lundi par la Fédération internationale de tennis (ITF).
La championne d'Afrique U18 occupait la 32e place au précédant classement, publié le 28 décembre 2015 par l'ITF, et bien que sans compétition officielle depuis 45 jours, elle a réussi un joli bond en avant dans le nouveau classement.
Début 2015, la jeune Algérienne (17 ans) pointait à la 152e place mondiale, mais son sacre continental chez les U-18 au mois d'avril au Caire (Egypte), l'avait directement propulsée dans le Top 50.
Ibbou a commencé par se maintenir dans cette position pendant quelques semaines avant d'entamer une lente ascension, jusqu'à atteindre la 40e place.
La tenniswoman a surfé par la suite entre les 40e et 45e places pendant quelques semaines avant d'entamer une nouvelle ascension l'ayant hissée à la 33e position.
Le 30 novembre 2015, suite à un bon parcours au Mexique, où elle a disputé l'Abierto-Juvenil Mexicano, du 16 au 22 novembre, puis la 29e édition de la Yucatan Cup, du 23 au 28 du même mois, la jeune Algérienne a réussi à se hisser à la 29e place, qui était jusque-là le meilleur classement jamais atteint par cette joueuse.
Un succès éphémère cependant, puisque la championne d'Afrique n'est restée qu'une semaine à cette 29e place, avant de rétrograder à la 31e place (le 7 décembre) puis à la 32e, une semaine plus tard.
Néanmoins, Ibbou a réussi à se maintenir dans cette position pendant trois semaines consécutives, avant de profiter du départ de certaines athlètes du Top 30 pour gagner six places dans le nouveau classement, où elle pointe au 26e rang, soit son meilleur classement jamais atteint jusqu'ici.
La meilleure athlète espoirs 2015, conjointement avec l'haltérophile Aymen Touaïri selon le sondage APS, devait participer à l'Orange Bowl, un tournoi international du 13 au 22 décembre en Floride (Etats-Unis), mais un différend entre son père, Kamel et la Fédération algérienne de tennis (FAT) l'a obligée à tout plaquer.