Sur les 1.541 communes d’Algérie, 950, considérées « pauvres », ne disposent pas de moyens propres pour financer leurs activités

Sur les 1.541 communes réparties à travers l’Algérie, 950 parmi elles ne disposent pas d'un réservoir de fiscalité leur permettant de se passer des moyens de financement de l’Etat.

Le paradoxe pour nombre de ces dernières, c'est que localisées parfois au milieu de riches zones agricoles, elle ne peuvent prétendre lever d'impôts pour financer leurs activités, l'agriculture en étant exempt. 

Reçu, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le directeur des ressources et de la solidarité locale au ministère de l’Intérieur annonce que l’année 2016 va être celle de l’optimisation des ressources financières des communes les plus défavorisées.

« Jusqu’à présent, admet-il, nous avons axé nos efforts sur la dimension sociale de ces communes, négligeant les aspects économique ».  

Pour optimiser la captation des ressources au bénéfice de ces dernières, M. Azzedine Kerri met notamment en avant les capacités offertes par des assiettes foncières pouvant être mise à la disposition d’opérateurs économiques et des incitations visant à valoriser des patrimoines locaux ou  créer des activités à caractère économique social et culturel.

Rappelant que de 1999 à ce jour, l’Etat à consenti plus de 3.100 milliards de dinars au financement des communes les plus défavorisées, il indique que la chute drastique des ressources générées par les exportations de brut, oblige à diminuer celui-ci de 80 milliards de dollars annuellement, dans les années à venir.

M. Azzedine Kerri annonce, par ailleurs, que des programmes spéciaux vont cibler, à partir de cette année, les communes les plus démunies, dans les Hauts Plateaux et les zones frontalières pour les équiper, en y développant «un minimum» de services publics,  y entreprendre des travaux d’amenée d’eau potable et y aménager des voies de communication, en particulier. 

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