Des précisions relatives aux dispositions du Code de procédure pénale, contenues dans le projet de nouvelle constitution et consacrant en son article 138, l’indépendance de la justice contre les pressions et les ingérences, ont été apportées, dimanche, par le procureur général de Guelma.
S’exprimant, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, en qualité de représentant du ministère de la Justice, M. Abdelkrim Djadi assure que le juge n’obéit plus, désormais, « qu’à la loi et à sa conscience » pour dire le droit.
Tout comme le président du tribunal, M. Djadi signale que l’avocat bénéficie, lui aussi et « maintenant », d’arrangements lui permettant d’assurer la défense de ses clients sans craindre d’être l’objet de « pressions ».
Par rapport au recours « excessif » du mandat de dépôt, dont il considère qu’il n’était appliqué que dans des conditions « exceptionnelles », l’invité signale que son application ne sera, dorénavant, plus dévolu au procureur, mais au juge.
Devant l’ « inaptitude de la justice à traiter les émotions », l’intervenant annonce, par ailleurs, l’institution par le Code de procédure pénale, de tribunaux de médiation, permettant de régler certains contentieux entre justiciables sans, nécessairement, déclencher une action publique.
Pour souligner que la justice est bien entrée dans une nouvelle ère, l'invité tiendra à rappeller que le président de la république est désormais garant de son indépendance.