Contrairement à une idée répandue, le secteur de la formation professionnelle n’a pas vocation de résorber le chômage mais de répondre, au plus près, aux besoins exprimés par les divers créneaux de l’économie, rectifie M. Mohamed Mébarki.
Prenant part à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le ministre de la formation et de l’enseignement professionnels, rappelle que la mission de son département est de faciliter « l’employabilité » des jeunes non formés en leur apprenant un métier.
En relation avec la réorientation de l’économie, il signale que les efforts tendent, aujourd’hui, à adapter la formation aux nouveaux besoins exprimés par celle-ci, notamment dans ses branches industrielles, touristiques et agricoles.
Rejetant d’un revers de main l’idée selon laquelle le secteur de la formation professionnelle servirait de réceptacle à l’échec scolaire, le ministre indique, au contraire, que de plus en plus de bacheliers et de licenciés viennent y suivre des stages destinés à les intégrer dans des métiers porteurs, à l’exemple de celui de technicien supérieur.
L’invité annonce, par ailleurs, qu’en plus des cycles de formation dispensés dans les 1.200 établissements répartis à travers le pays, un plus large intérêt est accordé à la formation par l’apprentissage au sein des entreprises et au niveau des artisans.
Il s’agit, dit-il, d’un mode de formation particulièrement privilégiée dans les pays les plus avancés, auxquel son ministère accorde une place privilégiée, d’autant, précise-t-il, qu’en plus de n’exiger aucune infrastructure particulière, il suscite l’adhésion des agents économiques.
Grâce à un partenariat avec les entreprises, ajoute M. Mebarki, les jeunes formés par elles trouvent beaucoup plus facilement un emploi, « parfois même avant d’avoir terminé leur formation ».