Le film "Le Petit Prince", César du meilleur film d'animation

Le César du meilleur long métrage d'animation a été attribué vendredi au film "Le Petit Prince" réalisé par l'Américain Mark Osborne lors de la 41e cérémonie des César, plus prestigieuses récompenses du cinéma français.

Le film, présenté hors compétition au dernier festival de Cannes, invente à partir du célèbre conte de Saint-Exupéry une nouvelle histoire, tout en  préservant son message universel.

Mark Osborne est parti de l'idée que l'aviateur est resté vivant, et n'a jamais raconté son histoire à quiconque. Devenu un vieil homme, il noue une amitié avec sa petite voisine, et chaque jour, lui raconte un nouvel épisode de la vie du Petit Prince.

Vendredi soir, lors de la cérémonie à Paris, Mark Osborne a "remercié Antoine de Saint-Exupéry qui a écrit cette oeuvre d'art qui nous a inspirés".

Quelque 250 personnes ont travaillé sur le film pour lequel deux techniques d'animation ont été utilisées: les images en infographie 3D fabriquées par ordinateur et la "stop motion" où de petits personnages en papier sont filmés puis animés image par image, une technique plus traditionnelle qui se rapproche du dessin de Saint-Exupéry.

Par ailleurs, le meilleur espoir féminin a été décerné la comédienne Zita Hanrot, 26 ans, pour "Fatima" de Philippe Faucon. 

Dans ce film, portrait d'une femme de ménage immigrée, Zita Hanrot est Nesrine, jeune fille animée de la rage de s'en sortir qui se lance dans de  difficiles études de médecine.

L'actrice de 26 ans, née d'une mère d'origine jamaïcaine et d'un père français, a déjà tenu de plus petits rôles dans "Ma nouvelle amie" de François Ozon en 2013 et "Eden" de Mia Hansen-Love en 2014.

Pour son premier rôle, celui d'un ado délinquant dans "La Tête haute" d'Emmanuelle Bercot, Rod Paradot a obtenu le César de meilleur espoir masculin.

Le jeune homme était en apprentissage de menuiserie quand il a été repéré, à 18 ans seulement.

Il tient le rôle de Malony, un délinquant dont on suit le parcours de 6 à 17 ans. Le film a ouvert l'an dernier la 68e édition du festival de Cannes.

Pour ce rôle, Rod Paradot a déjà remporté le prix Lumières de la révélation masculine, décerné par la presse étrangère basée à Paris.

APS 

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