Le drapeau sahraoui a été hissé sur le mât du Parlement de la ville hanséatique libre de Brême, pendant toute la journée du 26 février 2016, et l’hymne saharoui exécuté, à l’occasion d’une cérémonie organisée par des parlementaires allemands et de nombreuses organisations non gouvernementales, dans le cadre du 40ème anniversaire de la proclamation de la RASD (République arabe sahraouie démocratique).
Le Parlement de cette région allemande avait adopté, le 25 février 2016, une Résolution, soutenue par la majorité écrasante des partis politiques représentés, dans laquelle il réaffirme la poursuite de « son engagement en faveur des réfugiés sahraouis et de leur droit à l’autodétermination, à travers un référendum des Nations unies ». C’est dans ce contexte qu’il a décidé d’organiser une cérémonie publique de soutien et de solidarité avec le peuple du Sahara Occidental, et de la faire coïncider avec l’Anniversaire de la RASD.
La Résolution votée s’élève également contre la conclusion d’accords entre l’Union Européenne et le Royaume du Maroc « incluant le pillage du Sahara Occidental et les eaux côtières ».
Après la cérémonie solennelle, à laquelle ont pris part de nombreux responsables, dont le Président dudit parlement, M. Christian Weber, ainsi qu’un large public, une table ronde a été organisée. Elle a permis de faire l’autopsie de l’occupation par le Maroc de ce territoire et les violations massives des droits de l’Homme qui y sont enregistrées.
Tous les intervenants ont insisté sur le caractère inaliénable du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et son pendant naturel, logique et légal qu’est le Référendum libre et régulier, sous l’égide des Nations unies.
Il convient de rappeler qu’une autre action de solidarité et de soutien avec la cause sahraoui s’est récemment déroulée à Berlin. C’est la rencontre-débat qui a eu lieu le 17 février 2016, dans les locaux du Bundestag, au cours de laquelle le film « La Dernière colonie, le peuple oublié du Sahara occidental » du cinéaste allemand Christian Gropper a illustré le drame de l’occupation de ce territoire africain.
