C’est le jour de vérité pour les 970 000 candidats au concours de l’éducation nationale. Tôt ce matin, les Centres d’examen ont été pris d’assaut par les postulants à la phase écrite du concours. Dans l’un des centres de la capitale, plus de 300 candidats aux postes d’enseignants se sont présentés plusieurs minutes avant le début des épreuves, constate sur place la journaliste de la radio Chaine 3.
A l'entrée du Centre, la rigueur était de mise. Sous l’œil vigilant des contrôleurs, les candidats ont été conviés à déposer leurs téléphones et les documents en rapports avec l’Examen.
Le ministère de l’éducation nationale, veut un concours crédible. Pour cela, il a pris le soin d'associé les partenaires sociaux (syndicats et association de parents d’élèves) dans l’organisation de ce concours.
La ministre de l’éducation nationale Nouria Benghebrit avait assuré que le concours se déroulera dans la transparence. En plus de ce défit, Mme Benghebrit s’est engagée auprès des enseignants contractuels à valoriser leur expérience professionnelle durant le concours, suite un bras de fer qui a duré plusieurs jours. Donc, c’est aussi une journée test pour la première responsable de l’éducation nationale.
Il faut dire que les chances des candidats sont minces, vu le nombre limité de postes d’emploi à pourvoir (28000). Les résultats de cet examen écrit seront donnés le 12 mai, permettant aux candidats retenus de passer le test oral les 8 et 9 juin, alors que les résultats définitifs seront rendus publics le 30 juin.
Les spécialités ont été élargies cette année à 28 nouvelles filières à l'instar des sciences politiques, des sciences de la communication, du droit, de l'économie et de certaines spécialités scientifiques.