Les autorités locales viennent d'être destinataires d'une circulaire interministérielle les enjoignant à éliminer systématiquement les ralentisseurs installés anarchiquement le long des voies routières.
Signée par le ministre de l'Intérieur et celui des Travaux publics, celle-ci est adressée aux walis, chefs de daïras, présidents d’APC ainsi qu'aux directeurs des travaux publics des wilayas.
Y est notamment pointé du doigt, le « recours anarchique et excessif » de ces obstacles censés réduire la vitesse des véhicules et diminuer le nombre des accidents à proximités des lieux où ils sont installés.
Les ministres relèvent, en outre, les « anomalies et insuffisances » dans la conception de ces ouvrages, occasionnant de graves conséquences à la sécurité et au confort des usagers de la route, « et causant parfois de graves dommages aux véhicules ».
Ils exigent des responsables locaux d'éliminer les ralentisseurs érigés sans autorisation au sein des agglomérations et sur les voies à grande circulation, et d'impliquer désormais les subdivisions des travaux publics dans l'examen de toute demande d'implantation de ces derniers.
La circulaire interministérielle rappelle également que pour réaliser des ralentisseurs dans les endroits appropriés, les services techniques devront désormais recourir à des techniques autrement plus esthétiques, telles les clous et plots de chaussées, les bandes rugueuses ou les systèmes de voies en zigzag.