L'Aid El-Kebir ou l’Aïd El-Adha (fête du sacrifice), est traditionnellement marqué, par la communauté Musulmane dans le monde, par l’abattage d’une bête pouvant, selon les régions et les pays, être un mouton, une bœuf, un chèvre, ou bien un dromadaire.
Pour perpétuer le rituel inauguré par le Prophète Ibrahim El Khalil (Abraham), ils auront été nombreux les ménages Algériens à observer cette coutume religieuse, en dépit des prix forts auxquels ont été proposées à la vente des quantités d’ovins.
La chaine 3 de la Radio Algérienne est revenue, ce lundi dans un reportage, sur le rituel du sacrifice, lequel représente un véritable casse-tête pour des familles pas très au courant sur la manière de procéder quand il s’agit de faire passer leur bête de vie à trépas et de procéder ensuite à sa découpe.
Le reportage signale que les personnes profanes en la matière ont la latitude, cette fois, de pouvoir bénéficier des services des abattoirs, restés exceptionnellement ouverts, aujourd’hui, mais aussi des conseils de vétérinaires présents sur les lieux.
Le directeur des services vétérinaires au ministère de l’Agriculture, Karim Boughanem, indique que tous les lieux d’abattage du pays vont rester ouverts durant la journée pour, notamment, inciter les citoyens à faire sacrifier leur bête dans des lieux contrôlés.
Dans la wilaya de Djelfa, région pastorale par excellence, elle précise que les abattoirs resteront ouverts jusqu’après la prière marquant habituellement la célébration de l’Aïd. L’inspecteur vétérinaire de la région explique que le citoyen peut y amener son animal avant le début de cette dernière et qu’il pourra le réceptionner aussitôt après.
Exceptionnellement, indique encore celui-ci, des brigades mobiles de sacrificateurs peuvent, à la demande de certains nationaux, se déplacer vers leur résidence pour se charger de cette délicate opération. Pour ce faire, il leur appartient de contacter ces brigades par le biais du téléphone dont de nombreux numéros affichés sur les sites web de la direction régionale des services agricoles.
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