Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a reçu mercredi à Alger le Premier ministre du Royaume de Belgique, Charles Michel, en visite de travail en Algérie dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays.
‘L'audience s’est déroulée en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui et du ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel.
L'Algérie et la Belgique ont les potentialités de renforcer leurs partenariats
Le Premier ministre du Royaume de Belgique a relevé que l’Algérie et la Belgique ont les potentialités de renforcer leurs partenariats dans divers domaines, notamment "le développement économique et les investissements stratégiques".
"Dans le domaine du développement économique et des investissements stratégiques, nous (Algérie et Belgique) avons les potentialités de renforcer les partenariats", a indiqué M. Michel à la presse au sortir de l’audience que lui a accordée le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
"Le Président Bouteflika et le gouvernement algérien soutiennent l’idée de renforcer les relations bilatérales avec la Belgique, notamment dans le domaine économique", a-t-il dit, soulignant la "convergence de vues des deux pays dans la lutte antiterroriste".
"La lutte contre ce phénomène doit nous amener à envisager différents aspects, dont l’échange d’informations et de renseignements et aussi travailler ensemble sur le processus de la déradicalisation", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre belge a indiqué avoir évoqué avec le chef de l’Etat les questions de migration qui, a-t-il précisé "peuvent être abordées dans le respect mutuel tout en étant pragmatiques".
M. Michel a affirmé également qu’il a eu avec le président de la République des "échanges de vues importants" sur la situation en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest où, a-t-il estimé "nous devons travailler sur la base d’un dialogue inclusif pour plus de sécurité et de stabilité dans la région".
"La situation en Syrie, en Libye et le processus en cours en Tunisie ainsi que l’importance de contrôler les frontières et de faire en sorte que le dialogue politique engagé donne lieu à des solutions durables et pacifiques, ont été aussi évoquées avec le président de la République", a-t-il conclu.