La société algérienne de médecine générale (SAMG) oeuvre pour que cette activité médicale qui est également une médecine de famille devienne une spécialité, a affirmé vendredi à Oran le président de cette organisation professionnelle, Redouane Hadjij.
"Nous oeuvrons pour que la médecine générale/médecine de famille devienne une spécialité reconnue dans la nomenclature des spécialités médicales hospitalières", a souligné le président de la SAMG lors de l’ouverture du 5ème congrès national et du 3ème congrès maghrébin de médecine générale et de médecine de famille.
"Nous avons lancé une démarche auprès du gouvernement pour la concrétisation de cet objectif qui vise à améliorer le cadre de cette activité médicale", a-t-il ajouté, notant que la médecine générale en Algérie, à l’instar de la plupart des pays du monde, prend en charge la majorité des soins médicaux de la population.
Pour le responsable du SMAG, "il n’est pas logique que des futurs médecins généralistes qui seront aussi des médecins de famille soient enseignés par des spécialistes hospitaliers" de diverses autres activités médicales, comme des cardiologues et des ORL à titre d’exemple, plaidant, à ce titre, pour qu’il y ait un statut de doctorant en médecine générale.
"Les facultés de médecine, disposant d’encadrement de spécialistes hospitaliers en médecine générale, permettent de former des médecins généralistes performants dans leur spécialité, considérée comme la pierre angulaire de la carte sanitaire nationale" , a-t-il soutenu.
Dans ce sens, Redouane Hadjij a mis l'accent sur l’importance de cet acquis pour le développement de la formation ainsi que pour la recherche scientifique dans cette spécialité appelée à être au niveau des aspirations de la population, en terme d’amélioration des soins médicaux.
Ce congrès, qui a pour thème principal "Les 12 compétences professionnelles reconnues de la médecine générale" , est marqué par la participation de médecins généralistes de différentes régions du pays ainsi que des experts de l’étranger, à savoir de la Tunisie, Maroc, France et la Suisse.
Durant deux jours, les participants à cette manifestation scientifique débattront de plusieurs sujets liés à la profession, comme la question de l’éthique, la formation et, entre autres, le diagnostic. APS