L’Algérie a été, pour la deuxième année consécutive, primée par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA), réunis lors de leur 29e sommet à Addis-Abeba, pour ses efforts en matière de promotion des droits de la femme, de son autonomisation et de son bien-être.
Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, qui représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux travaux du sommet, a exprimé ses "sincères remerciements à l'Union Africaine pour le prix relatif aux performances sur les questions du Genre".
L’Algérie avait déjà été primée par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, lors de leur sommet tenu en juillet 2016 à Kigali (Rwanda).
M. Tebboune a indiqué que ce prix constitue pour l’Algérie "une reconnaissance des performances qu'elle continue de réaliser, sous la direction éclairée et déterminée du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en matière de promotion du bien-être de la femme et de son rôle dans les secteurs, politique, économique ou sociaux".
"Cet engagement de l'Algérie procède de la conviction de ses dirigeants que la promotion et le développement des droits des femmes et de la réalisation de leur bien-être appellent une mobilisation accrue de nous tous pour faire de cet objectif une préoccupation première et un objectif de tous les instants à travers notamment, une sensibilisation de l'opinion nationale et un effort constant dans le domaine de l'éducation de la catégorie juvénile qui constitue comme vous le savez la majorité de la population", a-t-il affirmé.
Le Premier ministre a indiqué que cette nouvelle distinction "encourage l’Algérie à consolider ses efforts et à les renforcer, notamment dans le cadre du programme du gouvernement 2015-2019".
Cette reconnaissance lui offre, aussi, "une opportunité appréciable de souligner sa disponibilité à partager son expérience avec les autres pays africains qui le souhaiteraient en témoignage de sa volonté de contribuer à l'effort collectif de notre Continent pour faire de ses aspirations de développement, de paix et de sécurité, contenues dans l’Agenda 2063", une réalité, a-t-il conclu. APS