Trente six (36) personnes ont péri par noyade, dont 21 noyades dans des plages interdites à la baignade, durant la période comprise entre le 1er juin et le 11 juillet 2017, contre 28 décès enregistrés durant la même période de référence en 2016, selon un bilan rendu public par la Protection civile.
Sur les 15 décès recensés au niveau des plages autorisées à la baignade, 8 noyades sont survenues en dehors des horaires de surveillance, a détaillé le Sous-directeur chargé des Statistiques et de l'Information, le Colonel Achour Farouk à l'APS, insistant sur la nécessité pour les estivants de respecter les consignes de la Protection civile s'agissant de la baignade.
Avec 8 décès, dont 3 survenus au niveau des plages non autorisées à la baignade et 3 autres dans celles autorisées mais en dehors des horaires de surveillance, Boumerdès occupe la tête du peloton des wilayas concernées par ce bilan, suivie de Mostaganem avec 7 décès, dont 6 enregistrés dans les plages interdites à la baignade, puis de Skikda avec 3 décès, également comptabilisés dans cette catégorie de plages.
Durant la période suscitée, a ajouté le même responsable, il a été enregistré une fréquentation du littoral algérien de l'ordre de 19.159.114 estivants, alors que les éléments de cette institution ont effectué 13.454 interventions ayant permis de sauver 8.397 personnes de la noyade et de soigner sur place 4.036 autres, tandis que 910 autres ont dû être évacuées vers les centres de soins.
Par ailleurs, 59 personnes ont été sauvées à bord d'embarcations diverses, dont 54 dans la seule wilaya de Béjaïa, tandis qu'une (1) personne a été blessée par un engin nautique, a encore précisé le Colonel Achour.
Le représentant de la Protection civile a rappelé, à ce propos la mesure préventive décidée par celle-ci pour contrer les noyades en mer, consistant en la prolongation d'une heure les horaires de surveillances des plages fréquentées (20 h au lieu de 19 h).
Ce dernier tient également à mettre en garde les citoyens, les parents plus particulièrement, contre le phénomène des noyades dans les barrages qui fauche chaque saison estivale des vies humaines, faisant savoir que depuis le 1er juin dernier, 18 décès ont été répertoriés dans ces circonstances, le dernier en date remontant au mardi 11 juillet. Il s'agit, a-t-il précisé, d'un adolescent âgé de 17 ans dont la noyade est survenue dans le barrage de Beni-Haroun (Mila).
Pour prévenir contre le danger de ces baignades, la Protection civile envisage de lancer, dès le 17 juillet prochain et à partir de ce site, une campagne de sensibilisation, en concertation avec l'Agence nationale des barrages et transferts (ANBT), a conclu M. Achour. APS