Comme à l’accoutumée en pareils cas la publication, mardi, des résultats des deux sessions du baccalauréat, a donné lieu, un peu partout dans le pays, à des élans de joie des lauréats et de leurs amis, voire à des scènes de liesse ponctuées de forts et longs you-you au sein de familles apprenant que l'un des leurs avait passé son examen avec succès.
Poussant, comme à l’habitude, leur jubilation à l’excès, il y en a même parmi des proches des postulants, qui ont fêté l’évènement en tirant forces salves de feux d’artifice, jusqu’à très tard dans la nuit.
Revenant, mercredi, sur le sujet, la chaine 3 de la Radio Algérienne rapporte qu’à la suite de l’affichage des résultats au lycée des frères Hamia, dans le Vieux Kouba (Alger), les dizaines d’élèves et de parents ont fait « exploser leur joie » en apprenant la bonne nouvelle.
Un candidat rencontré sur les lieux explique qu’il a tenu à venir consulter la liste des reçus pour y découvrir « mon nom de mes propres yeux ». Une concourante, ravie, déclare qu’après la longue période de stress qui a suivi les examens, maintenant, « Al hamdou li Allah, çà va mieux ». Une autre, encore, avoue ne pouvoir expliquer le profond sentiment de bonheur qui l’avait envahi quand elle a appris sa réussite.
En même temps que leur progéniture, les parents ne sont pas en reste, tel ce papa qui dit ne avoir en avoir cru ses yeux quand il su que sa fille avait réussi à passer son bac avec une moyenne de 17,52 sur 20. Une maman, à coté, exprime, elle aussi, sa joie en déclarant qu’elle se sent « comme dans un autre monde », après le succès de sa fille
On se félicite, on se congratule, on se téléphone aussi. Nombreux sont également ceux qui utilisent les réseaux sociaux pour complimenter les lauréats.
C’est la grande joie pour tous ceux et celles qui ont réussi à passer ce cap psychologiquement malaisé. Mais il y a en parmi eux, et ils représentent une majorité, pour lesquels ce mardi aura été une journée de profond désarroi, notamment pour celles et ceux qui ont multiplié d’efforts pour obtenir le sésame ouvrant la voie à études supérieures prometteuses.
A tous ceux-là, que dire pour tenter de les réconforter, sinon que de les inciter à ne pas lâcher pied, à persévérer, afin de voir leur souhait de réussite soit enfin récompensé.