Finances : les incidences de la crise sur l'économie du pays "ne sont pas sans solutions"

 Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah a affirmé, lundi à Alger, que les incidences de la crise économique et financière sur l'Algérie n'étaient pas sans solutions, ajoutant que tous les espoirs étaient fondés sur les prochaines réunions de la Tripartite dont l'action "constitue désormais un moyen efficace pour réunir les conditions favorables à la résolution des problèmes qui se posent sur la scène nationale".

"Nous sommes pleinement conscients de la complexité de cette conjoncture et des incidences de la crise économique et financière sur l'économie de notre pays, mais nous pensons que cette crise n'est pas sans solutions, pour peu que les acteurs politiques et socioéconomiques ainsi que le gouvernement fassent preuve de bonne volonté et d'intelligence dans le règlement des problèmes qui se posent sur la scène nationale", a indiqué M. Bensalah dans son allocution d'ouverture de la session ordinaire du Conseil de la nation.

"Nous fondons de grands espoirs sur les prochaines réunions de la Tripartie dont l'action constitue désormais un moyen efficace pour réunir les conditions favorables au règlement des problèmes en suspens", a-t-il ajouté précisant que le dialogue entre partenaires "est la solutions idoine  qu'il convient d'adopter, en ce sens qu'il renforce le tissu social et la cohésion entre les enfants du pays".

L'occasion était pour M. Bensalah de rappeler le message du président de la République à l'occasion de la commémoration de l'anniversaire du 20 aout, dans lequel il avait appelé le Gouvernement et les partenaires socioéconomiques à se mobiliser pour resserrer les rangs et se solidariser, qualifiant cet appel de "message fort permettant à tous les acteurs d'aboutir à un document consensuel à même de les aider à surmonter les difficultés et relever les grands défis qui se posent au pays".

Le président du Conseil de la nation a évoqué "les positions et pratiques répandues récemment et dictées de l'étranger dans le sillage d'une campagne médiatique et politique tendancieuse émanant de parties bien connues", précisant que ces campagnes dénotent "une mauvaise foi de la part de ces parties auxquelles appartiennent des ONG et médias connus pour leur haine envers l'Algérie"

Il s'agit de "parties qui font l'apologie d'idées tendancieuses (à l'intérieur et à l'extérieur), sous le couvert de la défense des droits de l'homme, de la liberté d'expression et de la liberté de croyance et de culte".

"L’Algérie, qui est consciente de son rôle et déterminée dans ses positions qui participent de ses textes de lois fondamentaux et malgré ce qui ce dit ça et là, n'accorde aucun crédit à ces allégations irréelles et demeure sûre de ses positions et de la rectitude de ses orientations", a-t-il dit.

                 

 

 

               

 

Finances