La 10e édition du Festival international de la bande dessinée (Fibda) est lancée avec la participation de créateurs venus de 17 pays dont la France, invitée d'honneur de l'édition 2017.
L'entrée payante à l'exposition décidée lors de la 9e édition est maintenue, les organisateurs proposent plusieurs formules (adulte, moins de 12 ans, moins de 4 ans, etc.).
Le coup d’envoi de cette 10éme édition, prévue du 3 au 7 octobre, a été donné, ce mardi par le ministre de la culture, Azzedine Mihoubi au Palais de la culture à Alger. Le ministre a fait le tour des stands des participants dont la France représentée par de bédéistes de renom à l'image de Frank Margerin, Lax, Jacques Ferrandze et Francis Groux, fondateur du Festival de la bande dessinée d'Angoulême, première manifestation dédiée à l'art des bulles en France.
Saluant la tenue du Fibda qui dit-il, s'impose d'année en année comme un évènement incontournable sur la scène culturelle en Algérie, le ministre a indiqué que le choix du Palais de la Culture en plus de l'Esplanade Riadh El Feth pour accueillir cet évènement obéissait au souci de toucher un large public de la BD, un art "très ancré" en Algérie.
Placé sous le slogan "Dix ans déjà et ça continue !", le 10e Fibda, a reconduit plusieurs volets ouverts sur le savoir et l'information à travers les conférences et les rencontres avec des bédéistes de renommée mondiale, ainsi que la promotion des jeunes à travers ateliers de formation et autres concours.
En plus des oeuvres français, la bande dessinée cubaine, belge, arabe et africaine, les travaux des jeunes auteurs algériens, lauréats des éditions précédentes, sont également au programme de cette 10e édition. Alors depuis ses débuts, 30 à 40 pays prenaient part à cet évènement, le festival, contraint à l'autofinancement depuis deux ans, a encore cette année, réduit la participation internationale à une vingtaine.