Le ministre de l'Intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a affirmé lundi depuis El Menia que l'Etat ne renoncera pas aux acquis sociaux, soutenant que le projet de loi de finances 2018 et le Plan d'action du Gouvernement "en sont un message fort".
"L'Etat ne renoncera pas aux acquis sociaux concrétisés au profit des citoyens dans différents secteurs tels que la santé, l'éduction et l'eau potable", a précisé M. Bedoui lors de sa visite de travail et d'inspection dans la wilaya déléguée d'El Menia.
Il a ajouté, dans ce sens, que le "message fort contenu dans le projet de loi de finances 2018 et le Plan d'action du Gouvernement sont la preuve que l'Etat ne renoncera pas aux acquis sociaux".
Evoquant les mesures prises par le Gouvernement dont le dégèle de tous les projets de développement, notamment dans les wilayas du Sud et l'injection de 150 milliards de dinars dans le Fonds de développement du Sud, le ministre a précisé que ceci permettra de poursuivre le processus de développement dans ces régions, rappelant que le secteur de l'éducation dans la wilaya de Ghardaïa a bénéficié d'un dégèle de 15 projets de construction d'écoles et de lycées.
Affirmant que le président de la République donne à chaque occasion des instructions en faveur de l'amélioration des conditions de vie des citoyens dans tous les domaines, M. Bedoui a soutenu que le Gouvernement poursuivra la mise en £uvre du programme du Président Bouteflika jusqu'à 2019, ajoutant que les acquis réalisés sont "irrévocables".
Lors d'une halte à la station d'assainissement de Hassi El Kara, le ministre a mis l'accent sur l'importance de généraliser l'utilisation des énergies renouvelables dans les projets de développement en cours de réalisation au niveau des établissements éducatifs, notamment dans l'éclairage public pour "réduire les coûts de l'électricité".
Au niveau de la ferme pilote Hadjadj Mahmoud, M. Bedoui a réitéré la "détermination de l'Etat à récupérer les terres agricoles non exploitées par les bénéficiaires en vue de les redistribuer à de vrais investisseurs dans le secteur agricole".
A une question sur la situation de la main d'œuvre africaine dans la région, le ministre de l'Intérieur a fait savoir que des mécanismes juridiques étaient en cours d'élaboration à l'effet d'encadrer ce type de main d'œuvre.