Le gouvernement de Bahreïn a appelé, ce dimanche, ses ressortissants à éviter de se rendre au Liban et ceux qui s'y trouvent à quitter immédiatement ce pays en raison des risques qui pèsent sur leur sécurité.
L'appel du gouvernement de Bahreïn qui n'a pas évoqué de menace spécifique contre les Bahreïnis au Liban, intervient au lendemain de la démission du Premier ministre libanais, Saad Al-Hariri, et des craintes de violences dans le pays.
«Compte tenu des conditions actuelles au Liban, le ministère des Affaires étrangères demande aux Bahreïnis présents au Liban de quitter immédiatement ce pays et de s'armer d'une extrême prudence», selon un communiqué.
Il a également conseillé aux Bahreïnis de ne pas se rendre au Liban pour éviter «tout risque pour leur sécurité».
Saad Hariri a annoncé samedi, à la surprise générale, sa démission, affirmant avoir peur d'être assassiné.
«J'annonce ma démission du poste de Premier ministre», a déclaré M. Hariri, qui se trouve actuellement en Arabie saoudite, dans un discours retransmis par la chaîne satellitaire Al-Arabiya. «Je sens que ma vie est visée», a-t-il-dit.
Saad Hariri a échappé y a quelques jours seulement à un attentat «opportunément déjoué». Selon la chaîne de télévision Al-Arabiya, c'est à Beyrouth que «les malfaiteurs planifiaient de commettre leur acte criminel».