La décision du président américain, Donald Trump, de reconnaitre El-Qods comme capitale d'Israël continue de susciter condamnations, colères et vives indignations des Palestiniens, des pays et des organisations, telle que la Ligue arabe qui a appelé Washington à annuler sa décision et à reconnaitre l'Etat palestinien, dans une résolution publiée dimanche 10 décembre après une réunion au Caire.
Des réunions ont été tenues ces derniers jours pour faire face à ce développement politique qui ouvre la voie à un nouvel embrasement de la situation au Proche-Orient et dans le monde arabe et musulman.
Le Ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a indiqué, à cette occasion que la décision de l’administration américaine de reconnaître El-Qods Echarif comme capitale d’Israël constituait une violation grave de la légalité internationale et des décisions de l'ONU pertinentes.
L’ONU est très inquiète d’une escalade violente au Proche-Orient
L’ONU est très inquiète des risques d’escalades violente dans la région après la décision du président américain Donald Trump de « reconnaitre El Qods comme capitale d’Israël », a affirmé vendredi 08 décembre au conseil de sécurité des nations unies Nickolay Mladdenov, pour le processus de paix au Proche-Orient.
La ville sainte El Qods est en ébullition
La décision unilatérale du président américain Donald Trump sur le statut d’El Qods a provoqué la fureur du monde arabe et musulman et suscité une réprobation générale des partenaires de Washington.
Des milliers de personnes ont défilé du 06 décembre au 10 décembre dans plusieurs pays pour exprimer leur indignations, rejeté la déclaration de Trump et défendre haut et fort la cause palestinienne, dans un contexte assombri par la décision du président américain.
La mobilisation se poursuit dans les territoires palestiniens occupés pour condamner la décision américaine, la rue palestinienne ne décolère pas. « El qods Echarif était en effervescence ce dimanche et l’esplanade des mosquées était en alerte », a déclaré Adib Taha Chargé de la sécurité à l’esplanade des Mosquées à El Qods , sur les ondes de la 3eme Chaine de la Radio Algérienne.
A Koweït city, à Jalalabad en Afghanistan, au Caire en Egypte, des milliers de manifestants sont descendus ce dimanche aussi dans les rues pour manifester contre la décision du président américain Donald Trump de reconnaître El-Qods occupée comme capitale d'Israël.
Au Liban, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés ce dimanche près de l'ambassade américaine située dans la localité d’Awkar, au nord de la capitale Beyrouth.
Ils ont été empêchés d'atteindre le complexe par une porte métallique qui barrait le chemin menant à l'ambassade, et les forces de sécurité ont tiré des gaz lacrymogènes et fait usage de canons à eau pour repousser les manifestants.
En Turquie le président Recep Tayyip Erdogan a déclaré que la décision des Etats-Unis de reconnaître El-Qods comme la capitale d'Israël est en contradiction avec le droit international et les résolutions de l'ONU.
« Avec cette déclaration sur El-Qods, les Etats-Unis s'opposent à la résolution 478 du Conseil de sécurité qui condamne la tentative d'annexion de El-Qods-Est par Israël et exhorte les Etats membres à retirer leurs missions de El-Qods, a indiqué M. Erdogan lors d'une réunion à Istanbul.
En Grande Bretagne, des parlementaires de diverses tendances politiques ont demandé à leur gouvernement de condamner officiellement la décision de Trump de reconnaître El-Qods capitale d'Israël.
Une centaine de Lords et de députés ont adressé une lettre au ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson, exprimant leur préoccupation à la décision américaine et appelant le gouvernement à ouvrir la voie à une solution pacifique à deux Etats pour le conflit israélo-palestinien.
La Corée du Nord a fustigé le président américain Donald Trump pour sa décision de reconnaître El Qods occupée comme capitale de l'entité israélienne, selon l'agence KCNA, condamnant avec énergie cette décision américaine sur El Qods.
Le gouvernement nigérien a déploré la décision du président américain Donald Trump de reconnaître El Qods comme capitale d'Israël,.
« Le Niger a appris avec préoccupation la décision du président américain Donald Trump de reconnaître El Qods comme capitale d'Israël et le transfert de son ambassade de Tel-Aviv à El Qods », a indiqué un communiqué du ministère nigérien des Affaires étrangères et de la Coopération, à Niamey.