La ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Imane Houda Feraoun a appelé, mardi à Alger, les jeunes entrepreneurs à investir "en force" dans le domaine des technologies de l'information et de communication (TIC) vu la place qu'occupent ces moyens modernes dans le développement de l'économie nationale, la création de richesse et la valeur ajoutée hors hydrocarbures.
Intervenant lors de la conférence nationale sur la micro-entreprise et l’entreprenariat, Mme. Feraoun a appelé "les jeunes entrepreneurs à créer des micro-entreprises dans le domaine des technologies de l'information et de la communication en établissant un partenariat avec l'entreprise Algérie Télécom pour garantir le réseau internet dans tous les services et places publics".
Elle a assuré, à ce propos, que "les jeunes entrepreneurs désirant réaliser ce genre d'entreprises bénéficieront d'une formation en matière du numérique et de communications électroniques pour une durée d'une semaine ainsi que du soutien et facilitations de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ)".
Mettant en avant l'impératif d'"offrir des cadres clairs à même de garantir la sécurité aux personnes qui utilisent ces moyens modernes notamment dans les services publics", la ministre insisté sur l'impératif d'"accorder un intérêt à l'économie numérique à travers l'investissement de l'élément humain notamment les jeunes à même de contribuer à l'invention et l'innovation de façon à éviter la dépendance".
Pour sa part, le Secrétaire général de l'Union général des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, a affirmé l'importance de "soutenir la communication avec les jeunes et écouter leurs préoccupations en leur donnant l'opportunité de contribuer dans le domaine économique".
Précisant que "la relation de communication et de partenariat entre le syndicat et les jeunes étant "très importante", M. Sidi Saïd a mis l'accent sur l'impératif d'"orienter ces jeunes et leur donner des propositions constructives concernant les méthodes de réalisation des projets et la création de leurs propres micro-entreprises".
Il a mis en relief la nécessité de "placer toute la confiance en cette catégorie et de l'accompagner pour la réalisation de leurs micro-entreprises", appelant les instances concernées à aplanir les obstacles".
Dans ce cadre, le SG de l'UGTA a appelé également à revoir certaines conditions que doit réunir "le jeune entrepreneur pour bénéficier de crédits dont la location d'un local ou d'un espace d'investissement préalablement à la concrétisation de son projet", saluant à cette occasion le rôle accompli jusqu'à présent par l'ANSEJ.