"Le rapport de la Commission des Droits de l’enfant, de la femme et des personnes en situation de précarité au sein du Conseil national des Droits de l’Homme est fin prêt", a annoncé Mme Fafa Benzerrouki, présidente dudit Conseil sur les ondes de la Chaine 2 de la Radio algérienne, ajoutant qu'elle s’apprête à le transmettre, trés prochainement, au président Abdelaziz Bouteflika afin de le sensibiliser sur "la situation faite à des petits enfants dont les géniteurs refusent de reconnaître la paternité".
Si la justice impose désormais à des papas mariés mais suspicieux, de se soumettre à des analyses d’ADN, afin de confirmer ou d’infirmer leur paternité vis-à-vis d’un enfant, cela n’est pas le cas, signale la présidente du Conseil, pour ceux dont le mariage n’a pas été transcrit auprès de l’Etat civil.
C’est en raison de cette situation, explique Mme Benzerrouki, qui a donné lieu à la naissance de 3.000 enfants nés sous X en 2016, signale-t-elle précisant que « certains ont été adoptés au titre de la Kafala ». Cette situation qui interpelle la Commission des Droits de l’enfant, de la femme et des personnes en situation de précarité "décide d’en appeler au chef de l'Etat", dit-elle.
Elle précise que dans son rapport, la Commission ne s’est contentée de faire que des propositions, des recommandations et de ne formuler que des avis, « sans plus ».