L'ONU a appelé les partis en conflit en Syrie à une « cessation immédiate des hostilités », pour au moins un mois, afin de distribuer des aides et d'évacuer les blessés, mettant en garde contre « les conséquences désastreuses » de la crise humanitaire qui ravage le pays.
Le conflit qui déchire la Syrie depuis 2011 a fait plus de 340.000 morts, embrasant plusieurs fronts et impliquant acteurs locaux et étrangers, mais aussi des groupes terroristes.
Déplorant « une situation extrême », les représentants des différentes agences de l'ONU basées à Damas réclament « l’arrêt immédiat des hostilités pour au moins un mois, dans toute la Syrie », selon un communiqué.
Le but est de « permettre la distribution d'aide humanitaire, l'évacuation des blessés et des malades dans un état critique, et alléger la souffrance » des civils, souligne le communiqué.
L’UNICEF a lancé de son coté la campagne « No place for children ».
L’UNICEF a dressé un état des lieux désespérant et appelé la communauté internationale à agir immédiatement « afin d’éviter qu’une génération entière d’enfants syriens ne soit perdue ».Le porte-parole de l'UNICEF à Genève Cristophe Boulierac la souligné sur les ondes de la Radio Algèrienne.
En 5 ans de conflits 2011/2018, 1 enfant syrien sur3 n’a connu que la guerre.
Enfin l’ONU a ajouté « Si l'accès était donné, trois convois pourraient être envoyés chaque semaine, permettant d'atteindre en deux mois 700.000 personnes dans les régions assiégées ».
C'est le cas notamment dans la Ghouta orientale, enclave rebelle à l'est de Damas, où « les quelque 400.000 habitants subissent au quotidien, pénurie de nourriture et de médicaments ».
