La ponction sur les salaires des enseignants qui ont observé une grève est une décision « irrévocable », a annoncé la ministre de l’Education nationale, considérant que chacun des grévistes doit assumer sa responsabilité.
S'exprimant lors d’un point de presse au siège de l'APW de Blida, Mme. Benghebrit a tenu à rappeler que son ministère avait insisté, dés le début du mouvement, « sur le caractère irrévocable » de la décision de ponction sur les salaires des grévistes, ajoutant que chacun parmi ces derniers devait assumer sa responsabilité.
« Les enseignants savent, depuis 2014, que toute grève entraine une ponction sur salaires conformément aux lois en vigueur », a-t-elle ajouté.
Revenant sur la réunion regroupant le ministère de l’éducation et le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (CNAPESTE), la ministre a indiqué que les deux points traités étaient relatifs à ces ponctions et la promotion des enseignants.
S'agissant du premier point relatif à la grève entamée par les enseignants, à partir du 30 janvier, elle a fait savoir que son ministère avait procédé à une ponction des salaires de 20 jours, ajoutant que pour les 10 jours restant, cette ponction sera progressive à raison d’un prélèvement de 3 jours par mois.
Le syndicat a refusé cette proposition, demandant son annulation totale, a déclare Mme. Benghebrit.
Concernant le second point des discussions, relatif à la promotion du grade d’enseignant à celui d’enseignant principal, elle a fait savoir qu’une autorisation exceptionnelle avait été appliquée.
Elle a par ailleurs estimé que son département avait appelé à un débat réfléchi basé sur des indicateurs éducatifs et pédagogiques et non sur des raisons sociales, et ce à travers un examen des quotas et du nombre d'enseignants, d'enseignants principaux et d'enseignants formateurs, d'autant, a-t-elle dit, que le débat était ouvert à tous les syndicats, la revendications étant collective et commune.