Transport des malades : plan en cours d'examen destiné aux régions éloignées du sud du pays

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui a fait état du projet d'un plan, en cours d'examen, pour assurer le transport des malades des régions éloignées du sud du pays, outre le renforcement des équipes médicales mobiles de ces régions.

Répondant à la question du membre du Conseil de la Nation, Abbas Bouamama, sur la prise en charge médicale des populations des régions éloignées de la wilaya d'Illizi, posée lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales, le ministre a indiqué que son ministère "réfléchit au projet d'un plan pour le transport des malades des régions du Grand Sud", afin d'assurer "une proximité entre les services sanitaires et les citoyens, notamment à travers l'ouverture d'établissements de santé de proximité, encadrés par des équipes médicales mobiles déployées dans les régions éloignées.

"Des tournées seront effectuées par des équipes médicales mobiles relevant des établissements de santé de proximité, au chef-lieu de la wilaya d'Illizi et à Djanet, ayant déjà assuré plus de 7000 consultations en médecine générale et plus de 1000 consultations en chirurgie dentaire, outre les opérations de vaccination et les soins prodigués", a affirmé M. Hasbellaoui.

Concernant le village d'Ahrir (Bordj El Haouas), le ministre a indiqué que cette région suburbaine disposait d'une polyclinique encadrée par les personnels médical et paramédical.

En ce qui est des cas d'urgences, la wilaya dispose de 44 ambulances, affectées aux 51 structures de santé, a-t-il ajouté.

Répondant à la question du sénateur Ghazi Djabri sur les problèmes sanitaires dont souffre la wilaya de Bechar, M. Hasbellaoui a indiqué que la wilaya comptait 127 structures de santé dont 4 établissements publics hospitaliers (EPH) au chef-lieu de wilaya, à Abadla et à Béni Abbès, avec une capacité avoisinant les 696 lits, deux établissements spécialisés (une maternité et une clinique d'ophtalmologie), dont la capacité est successivement de 150 et de 80 lits, ainsi que 21 polycliniques, 87 salles de soins et 13 cliniques de gynécologie-obstétrique.

S'agissant des praticiens, le ministre a dit que la wilaya comptait 276 praticiens, dont 31 exerçant à l'EPH du nouvel hôpital de Béchar. 

La population locale bénéficie également de prestations médicales spécialisées prodiguées par des équipes médicales relevant du Centre hospitalo-universitaire (CHU) d'Oran, dans le cadre des contrats de jumelage. Celles-ci ont assuré 832 consultations médicales spécialisées et 170 interventions chirurgicales. 

Pour rappel, la wilaya compte une nouvelle faculté de médecine, pour la formation des futurs médecins devant à l'avenir couvrir cette wilaya et les wilayas limitrophes. 

Le centre anti-cancer de cette wilaya, d'une capacité de 180 lits, dispose de 7 services des urgences, dont 5 services médicaux et chirurgicaux ainsi que 2 spécialisés (ophtalmologie et maternité), outre des services des urgences au niveau de 14 polycliniques et 7 salles de soins, afin de désengorger les services sus-cités.

Répondant à la question du sénateur Abdelkader Moulkhaloua, sur l'absence d'une Imagerie par résonance magnétique (IRM) dans la wilaya d'Ain Témouchent, le ministre a expliqué que cet appareil avait été acquis en 2015, mais lors de son utilisation, l'appareil était défectueux, alors l'administration a résilié en mai 2016 le contrat avec l'opérateur en question et l'enquête est toujours en cours". APS 

National, Santé